Côte d’Ivoire : la contribution de la diaspora au développement national préoccupe la CEA
La Commission Economique pour l’Afrique (CEA) priorise le dialogue et les politiques adaptées pour optimiser la contribution de la diaspora au développement dans le pays de Félix Houphouët Boigny.
La Commission Economique pour l’Afrique (CEA) priorise le dialogue et les politiques adaptées pour optimiser la contribution de la diaspora au développement dans le pays de Félix Houphouët Boigny.
La capitale économique de la Côte d’Ivoire a abrité le 17 Janvier dernier, un atelier sur le renforcement de la contribution de la diaspora au développement national.
Organisé par le Bureau de la CEA en Afrique du Nord et le Ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur l’atelier a réuni 55 représentants venus de différents ministères et institutions des Nations- Unies, du monde académique, du secteur privé et de la société civile.
Cette rencontre a permis d'explorer les initiatives disponibles pour optimiser la contribution de la diaspora au développement. S'inscrivant dans les objectifs de la CEA, l’initiative et la tenue de cette réunion d’Abidjan répond au programme de la CEA sur le renforcement du lien entre migration et développement en Afrique, qui vise à apporter un appui technique et renforcer les capacités des pays africains à intégrer les contributions de la diaspora, en particulier les envois de fonds, dans les plans nationaux et les politiques socio-économiques.
Les envois de fonds ont été une source résiliente et vitale pour le développement de la Côte d’Ivoire en période de chocs et de crises internationales, a souligné Samia Hamouda, économiste et responsable de programme au Bureau de la CEA pour l'Afrique du Nord. Les envois de fonds sont une opportunité qui pourrait augmenter s’ils sont orientés vers l’investissement, a-t-elle ajouté, appelant à concevoir des politiques et outils adéquats pour maximiser l’avantage.
L'importance des migrations et des envois de fonds comme éventuel moteur dans le développement national a été notifié par Goli Kouamé Louis-Philippe, Directeur de cabinet du ministère délégué au ministère des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.
Il a ensuite réitéré l'utilité d'optimiser ces flux financiers, de veiller à mettre en place des politiques adaptées et établir un dialogue constructif entre les parties prenantes.
Goli Kouamé Louis-Philippe a, par ailleurs exprimé sa gratitude à la CEA pour cette initiative et pour avoir choisi la Côte d'Ivoire dans le cadre du programme.
Signalons que la constitution d’un groupe de travail technique national (GTTN), la validation et l’adoption de ses termes de références ont été les travaux de clôture de cet atelier.
Signalons que trois points essentiels ont été retenus pour bénéficier d’un appui technique tels que la mise en place les priorités identifiées, la proposition des réformes et actions, et le développement du cadre propice à l’investissement par la diaspora afin qu’elle contribue de manière efficiente aux différents projets et actions de développement de son pays.
F. DUBIEN
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